Il n’est pas rare qu’une maison construite il y a quelques années ne suffise plus à ses occupants. Différents besoins comme l’aménagement d’une cuisine plus spacieuse, la mise en place d’un coin de travail ou la construction d’une nouvelle chambre peuvent s’imposer. Deux solutions sont possibles dans cette situation : le changement de maison ou l’agrandissement de l’existant. Si vous avez opté pour la seconde possibilité, voici quelques erreurs à éviter pour réussir l’opération.
Faire le choix de la mauvaise option d’agrandissement
Il est très important de comprendre qu’avant de se lancer dans n’importe quel type de projet, il faut toujours passer par une phase d’étude. Cette dernière a pour but de faire une évaluation des différentes possibilités afin d’opter pour le meilleur choix possible. Agrandir sa maison, n’échappe pas à cette règle.
Il faut donc commencer par évaluer ses besoins et envies en matière d’agrandissement. Pour cela, il faut par exemple déterminer la surface sur laquelle devra s’étendre l’agrandissement. Il faut également définir les différentes pièces qui seront affectées. Par la suite, il faut décider s’il faut mettre en place une véranda, réaliser une surévaluation ou créer une nouvelle pièce. Tout dépendra des besoins exprimés.
Par ailleurs, il faut s’assurer que l’option choisie est viable sur le long terme. Il faut tenir compte de la stabilité du sol par exemple dans le cadre de la mise en place de nouvelles fondations. Il faut également tenir compte de l’éclairage et de la chaleur naturelle.
Ne pas tenir compte correctement de l’existant
Il ne faut pas croire qu’agrandir une maison revient simplement à ajouter de nouvelles pièces à un bâtiment existant. Loin de là, il faut toujours garder en tête que la nouvelle structure doit être vue comme étant un prolongement de l’ancien. Ce qui implique donc une recherche d’un raccord entre l’existant et le nouveau.
Ne pas prendre cela en compte, aura inexorablement une conséquence sur le confort et l’esthétique du bâtiment. Il faut donc choisir les matériaux de construction et le style architectural en prenant comme modèle l’ancien bâtiment. Il serait parfaitement contre-productif de réaliser l’extension d’une maison faite en pierre avec du bois et du verre. La dichotomie qui s’en dégagerait serait trop évidente.
Ne pas prendre en considération le voisinage
Tenir compte de l’existant ne se limite pas qu’au bâtiment à agrandir. Il s’applique également à l’environnement dans lequel se situe ce dernier. Il faut savoir qu’il existe un certain nombre de distances à respecter entre les différentes constructions dans un environnement habitable.
En plus de cela, il est recommandé d’avertir ses voisins avant d’entreprendre des travaux d’extension de sa maison. Ceci, afin d’éviter à l’avenir des conflits de voisinage. Il ne faut pas hésiter à leur montrer les plans prévus pour l’extension. Il faut également leur expliquer le déroulement des travaux et tenir compte de leurs inquiétudes.
Faire une mauvaise évaluation du budget des travaux
Dès que le plan d’extension est validé, l’étape qui suit généralement est celle de la budgétisation des travaux. Elle consiste à évaluer le coût des travaux de maçonnerie, d’isolation, de menuiserie, d’électricité, de chauffage et de finitions.
Il est important d’évaluer le coût réel de chacun de ces travaux pour ne pas se retrouver avec une extension inachevée ou des travaux mal réalisés. Il ne faut pas hésiter par exemple à consulter les tarifs pratiqués par des professionnels qualifiés.
Méconnaître les démarches administratives à suivre
Pour finir avec les erreurs à éviter, il faut parler des réglementations qui s’appliquent à ce type de construction. Généralement, on a tendance à croire qu’une fois la maison construite, on peut la rénover ou l’étendre sans effectuer de nouvelles démarches administratives. Ce qui est bien sûr faux.
Il faut déjà se renseigner sur les règles d’urbanisme en vigueur dans l’agglomération dans laquelle se situe l’habitation. Il faudra également, en fonction de la surface sur laquelle s’étend l’agrandissement fournir un permis de construire. D’autres conditions seront à respecter s’il s’agit d’une zone protégée ou à risque.